Ecco un esempio di campagna europea che i partiti avrebbe potuto fare e che non ha fatto.
Pour la cinquième étape de son parcours en France avec des députés européens en campagne, EurActiv.fr a suivi Marielle de Sarnez, tête de liste MoDem en Ile-de-France, sur le plateau de Saclay. Elle accompagnait le président du mouvement, François Bayrou, pour une visite sur le thème de la recherche.
Difficile de suivre Marielle de Sarnez sans François Bayrou. En cette matinée du début du mois de mai, ils se rendent, entourés d’élus locaux, sur le plateau de Saclay (Essonne).
Thème de la visite: la recherche. Lieu emblématique s’il en est, le plateau de Saclay est le premier pôle scientifique et technologique en Europe. Parmi les laboratoires, Soleil Synchrotron fait figure d’exemple. Ce centre, qui axe notamment ses recherches autour de la structure et de la géométrie de la matière, est d’ailleurs un grand habitué des visites des hommes politiques de tous bords. Le socialiste Harlem Désir s’y est rendu trois semaines après le MoDem. Il y a deux ans, c’est le candidat Nicolas Sarkozy qui était venu y faire campagne pour l’élection présidentielle.
"Les questions française et européenne sont les mêmes"
La présidentielle... un thème omniprésent au cours de cette visite, pendant laquelle il est plus question de sujets nationaux que de thématiques européennes. Quand on le lui fait remarquer, le président du MoDem rétorque exaspéré aux journalistes: «Ôtez-vous de la tête que France et Europe sont deux sujets différents». «Quand je traite de la France, du destin du pays, de la manière dont il est aujourd’hui détourné de ce qu’il devrait être, je traite de votre vie. La question française et la question européenne, ce sont les mêmes questions."
«Quand François Bayrou parle de la France, ce n’est pas hors-sujet», renchérit Marielle de Sarnez, tête de liste du MoDem à Paris. «Je suis heureuse qu’il soit sur le devant de la scène et engagé, à la fois pour les élections françaises et pour les élections européennes."
Marielle de Sarnez est la tête pensante du MoDem. Depuis 2004, elle est élue au Parlement européen, où elle siège à la commission de la Culture et de l’éducation. Auteur du programme du parti pour les européennes, elle porte, depuis le début de l'année 2009, l’organisation de huit conventions thématiques sur l’Europe. Développement durable, Europe sociale, agriculture, crise,... chaque sujet a eu sa réunion.
Devant les accusations de ses concurrents qui assimilent le groupe ADLE, auquel le MoDem est affilié, à un groupe libéral, Marielle de Sarnez fustige les «caricatures». «Nous sommes le groupe central du Parlement européen, avec l’alliance des démocrates et des libéraux-démocrates. Au Parlement européen, notamment sur les enjeux sociaux, il y a des majorités d’idées qui se créent, avec parfois des membres de partis aussi différents que le PPE ou le PSE."
"J'ai l'intention de faire le meilleur score possible"
Les futurs députés européens MoDem continueront-ils donc de siéger à l’ADLE? La candidate botte en touche: «J’ai l’intention de faire le meilleur score possible et que les démocrates soient les plus nombreux au Parlement européen.» En 2004, le MoDem avait co-fondé, avec le parti démocrate italien, le parti démocrate européen (PDE), affilié à l’ADLE.
Retour à la recherche. «Ce n’est pas la même chose de construire 27 immeubles d’un étage, et un immeuble de 27 étages», souligne François Bayrou, pour illustrer sa conception de la recherche européenne.
Dans ce laboratoire de Saclay, l’«Europe de la recherche» n’est pas qu’une expression. Ici, 25% des applications de mise en œuvre viennent d’autres pays européens que la France. «Il est très important d’aller plus loin», explique le directeur scientifique du lieu, Jean-Pierre Samama, qui demande que soit formé en Europe un réseau de compétences partagées. Au-delà de la coopération entre scientifiques, «c’est un dialogue qui s’organise au niveau politique», explique-t-il. «Il faut apporter une organisation européenne à ces structures », poursuit-il.
L'Europe de la recherche distancée
Des arguments qui vont dans le sens de ceux avancés par Marielle de Sarnez. «On est en train de se faire complètement distancer par les Américains, la Chine, l’Inde, la Corée et le Japon», explique-t-elle. «Si on ne réagit pas aujourd’hui en Europe, ce sera trop tard», poursuit-elle, soulignant que la recherche et le développement sont liés à la croissance. Et la stratégie de Lisbonne? «Galvaudée», répond Marielle de Sarnez, pour qui «il faut de nouveaux enjeux pour l’Europe».
Et dans ce campus, qui a pour ambition de devenir «l’un des dix premiers au monde», François Bayrou brandit l’exemple de l’université de Louvain-la-Neuve, en Belgique.
Grand Paris, crise, PME,... Là aussi, les discussions tournent beaucoup autour de sujets sans grands liens avec l’Europe. Mais une participante tente tout de même: «Pourquoi ne pas utiliser les fonds européens pour financer nos projets? Des fonds européens pour la valorisation de nos recherches sont disponibles», argue-t-elle. Mais la remarque tombe à plat. Et le président du MoDem embraye sur «le mal français qui consiste à toujours traiter des méga-structures à l’intérieur de méga-plans».
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